Un futur lycée pour la rentrée 2025

Partir d’une feuille blanche. C’est la volonté de la région Bretagne pour le futur lycée Jean-Marie-Le Bris), qui doit entrer en fonction à la rentrée 2025. « Il ne s’agit pas d’une simple rénovation, mais d’une reconstruction », insiste Loïc Hénaff, conseiller régional, et ancien élève du groupe scolaire. Le projet est ambitieux : faire de cet ensemble de béton, symptomatique des années 60, un lieu de vie et d’enseignement moderne, pratique et respectueux de la biodiversité.

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Un cahier des charges novateur

Dans les faits, le bâtiment administratif rénové en 2019 sera conservé. Mais celui des salles de cours, reconnaissable à sa grande cheminée, sera détruit à terme. Les lycéens seront auparavant accueillis dans un tout nouveau bâtiment, plus proche de l’administration, réduisant les élongations entre chaque cours. « Ce futur bâtiment sera plus performant sur les plans énergétique et acoustique », promet Loïc Hénaff, en faisant référence au froid et au bruit auxquels les élèves sont exposés. Mais surtout, le projet veut accorder une grande place aux espaces verts. Le gris du béton s’effacera au profit de murs ou de toits végétalisés, de potagers, d’animaux… Les idées ne manquent pas, comme celle d’installer une chaudière au bois qui desservira le futur bâtiment, ainsi que celui de l’administration.

Autre volet : le numérique. « Le nouveau bâtiment sera équipé d’outils modernes, permettant des visioconférences. », détaille Gaëlle Parvillers, la Proviseure. « Notre section audiovisuelle bénéficiera d’espaces et de moyens mieux adaptés qu’aujourd’hui. »

Car la philosophie de ce projet est de construire un futur bâtiment qui réponde aux besoins des élèves et du personnel.

La cité scolaire actuelle

La parole aux usagers

Dans cette optique, en septembre 2021, l’opérateur régional SemBreizh recueille les témoignages des élèves et du personnel du lycée. Sous forme de boîte à idées, disposées à plusieurs endroits stratégiques, et divisées en quatre thématiques (biodiversité, bien-manger, qualité d’usage et performances énergétiques). « Même si les élèves actuels ne profiteront pas du futur bâtiment, nous voulons que leurs successeurs puissent se l’approprier », ajoute Gaëlle Parvillers.

Les premières idées proposées par les élèves semblent montrer que s’ils se soucient de leur confort d’apprentissage (des bancs dans la cour, du Wifi), ils prennent à cœur le volet écologique (écopâturage, compost…).

L’établissement, SemBreizh et la Région sélectionneront ensuite les propositions les plus pertinentes, et le cabinet Cérur tentera de les traduire dans le cahier des charges. Il restera ensuite à concrétiser toutes ces idées dans le budget, « très lourd », comme insiste Loïc Hénaff, de 25 millions d’euros. Le chantier doit commencer à l’horizon 2023.

Source : Ouest France, article du 21/09/2021.